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Le pri­sonnier pales­tinien Bilal Odeh entame sa 12ème année dans les prisons de l'occupation

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Bilal Mohammad Mahmoud Odeh, 35 ans, un pri­sonnier pales­tinien ori­gi­naire de Jéru­salem, entame sa 12ème année dans les prisons de l'occupation le 8 août 2013. Il a été arrêté le 8 août 2001 et condamnéà18 ans de détention dans les prisons israé­liennes, sous l'accusation d'appartenir à la branche armée du Front Popu­laire de Libé­ration de la Palestine (FPLP).

Odeh est actuel­lement détenu à la prison de Nafha, où il a par­ticipéà des grèves de la faim col­lec­tives et à des moments de lutte dans les prisons de l'occupation. Il a obtenu sa licence en prison en dépit des nom­breux obs­tacles pour les pri­son­niers pour­suivant leurs études.

Avant son arres­tation il a été long­temps impliqué dans la lutte contre l'occupation et vient d'une famille avec une longue lignée de lutte dans le mou­vement palestinien.

Bilal s'est engagé dans une bataille de longue durée pour défendre son pays des poli­tiques israé­liennes contre les Pales­ti­niens de confis­cation de terres et de des­truction de maisons à Jéru­salem. Pour prendre un exemple, sa famille a été empêchée de construire un second étage à leur maison à Jéru­salem et les auto­ri­sa­tions ont été refusées pendant des années.

Bilal ne s'en est pas moins mis à construire un second étage, avec des maté­riaux confisqués à plu­sieurs reprises et des ajouts en béton enlevés par les auto­rités israé­liennes. Il a ensuite procédéà la construction sur le toit de sa maison fami­liale d'une grande « tente » en bois et en grosse toile, servant de second étage. Après une suite de batailles à propos de la tente, cela a duré pendant cinq ans avant que la famille n'obtienne le permis de construire.

Parlant de cet événement, il a déclaré, « je voulais bâtir la tente, m'engager dans ce combat, parce qu'alors le conflit avec l'occupation était ce que nous vou­lions pour bâtir et ils nous empê­chaient de bâtir. Si nous ne bâtissons pas – alors le combat sera à propos du fait qu'ils démo­lissent nos maisons. »

(traduit de l'anglais par Y. Jardin, membre du GT sur les prisonniers)

Publié par Samidoun


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