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Netanyahou annonce la tenue de législatives anticipées "le plus tôt possible"

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Ini­tia­lement prévues en octobre 2013, les élec­tions légis­la­tives israé­liennes devraient être avancées au tout début de l'année, a annoncé le Premier ministre israélien, Ben­jamin Netanyahou.

Ben­jamin Neta­nyahu a annoncé mardi des élec­tions légis­la­tives anti­cipées "le plus tôt pos­sible", début 2013, en se pré­sentant comme le seul garant de la sécurité d'Israël face à l'Iran, aux "bou­le­ver­se­ments" régionaux et à la crise écono­mique mondiale.

"J'ai décidé que, pour le bien de l'Etat d'Israël, il fallait aller devant les élec­teurs main­tenant, le plus vite pos­sible", a affirmé le Premier ministre de droite dans une brève allo­cution télévisée.

M. Neta­nyahu n'a pas fixé de date précise mais, selon les com­men­ta­teurs, le scrutin légis­latif devrait avoir lieu fin janvier ou début février. Les légis­la­tives auraient nor­ma­lement dû se tenir en octobre 2013.

Selon la pro­cédure, les députés devraient voter une loi de dis­so­lution de la Knesset (Par­lement) à l'ouverture de la session d'hiver le 15 octobre pro­chain. Le scrutin aura lieu 90 jours après.

"Bibi" Neta­nyahu a jus­tifié l'annonce des élec­tions anti­cipées en expli­quant qu'il lui était impos­sible de faire adopter "un budget res­pon­sable" pour 2013 avant la fin de l'année.

Le projet de budget préparé par le ministre des Finances Youval Steinitz, pré­voyait de sévères mesures d'austérité qui n'avaient pra­ti­quement aucune chance d'être adoptées par les dif­fé­rents partis de la majorité à l'approche d'une échéance électorale.

Elu en février 2009, M. Neta­nyahu a tiré un bilan positif de ses bientôt quatre années au pouvoir.

Son gou­ver­nement, a-​​t-​​il plaidé, est parvenu à "ren­forcer la sécurité au moment où se pro­duisent des bou­le­ver­se­ments graves et dan­gereux au Moyen-​​Orient et à ren­forcer l'économie alors qu'un autre bou­le­ver­sement a lieu avec la crise écono­mique mondiale".

"Bibi" favori

"Pour faire face à ces défis, nous devons mener une poli­tique de sécurité et écono­mique res­pon­sables", a diag­nos­tiqué le Premier ministre.

"Il faut s'assurer que l'Iran ne se dotera pas de la bombe ato­mique, défendre nos fron­tières contre les ter­ro­ristes et les infil­tra­tions, main­tenir les accords de paix avec nos voisins (Egypte et Jor­danie), sau­ve­garder nos intérêts vitaux dans toutes les négo­cia­tions de paix à venir (avec les Pales­ti­niens)", a-​​t-​​il souligné.

Les derniers sondages donnent "Bibi" favori pour rester au pouvoir.

Sa coa­lition, com­posée du Likoud (droite natio­na­liste), le parti dirigé par le Premier ministre, ainsi que de for­ma­tions reli­gieuses et ultra-​​nationalistes, est ainsi cré­ditée d'une majorité de 66 sièges sur 120, selon un sondage du quo­tidien Haaretz publié fin septembre.

Pour les com­men­ta­teurs, la décision d'avancer les élec­tions est également liée au rythme du pro­gramme nucléaire iranien.

Le Premier ministre, après avoir maintes fois brandi la menace d'une attaque immi­nente contre les ins­tal­la­tions nucléaires ira­niennes, a, semble-​​t-​​il, dans son récent dis­cours à l'ONU, repoussé cet éventuel scé­nario au prin­temps, voire à l'été 2013.

Il a ainsi pris acte du refus répété du pré­sident amé­ricain Barak Obama d'imposer à Téhéran des "lignes rouges claires" dans ses ambi­tions nucléaires sous peine de s'exposer à une attaque militaire.

En cas de vic­toire de Barak Obama, avec lequel les rela­tions sont gla­ciales, M. Neta­nyahu, s'il est réélu, béné­fi­ciera lui aussi d'une nou­velle légi­timité qui pourrait le servir en cas de nou­velle épreuve de force avec le loca­taire de la Maison Blanche.

Sur le front inté­rieur, les dif­fé­rents chefs des partis d'opposition tels que Shaul Mofaz (Kadima, cen­triste), Shelly Yachi­movich (Parti tra­vailliste) ou Yaïr Lapid, un ex-​​journaliste à la tête d'un nouveau parti cen­triste laïque, "Atid", se sont tous dits fin prêts à des élec­tions anticipées.

Une des inconnues du scrutin pourrait porter sur l'ancien Premier ministre Ehud Olmert qui, selon Channel 10, une télé­vision privée, pourrait faire un retour en force sur la scène poli­tique en tentant de fédérer les partis d'opposition.

Selon les com­men­tateur, Ehud Olmert, bien qu'impliqué dans des affaires de cor­ruption qui ont pré­cipité sa chute, serait le seul rival vraiment dan­gereux pour M. Netanyahu.

Publié par France24


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