Projection du film Sharqiya le 29 novembre 2012.
Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien Plateforme des ONG françaises pour la Palestine
Les 3 Luxembourg (67, rue Monsieur Le Prince - 75006 Paris) à21h
La projection sera suivie d'un débat sur la situation des bédouins en Israël
Pourquoi ce film ?
Sharqiya, prix du meilleur film du Festival international du film de Jérusalem 2012, Festival de Berlin 2012 - Panorama, montre pour la première fois dans l'histoire du cinéma israélien, la situation des Bédouins du Néguev. Habitant la région bien avant la création de l'Etat d'Israël, ils ont la nationalité israélienne, mais sont des « citoyens de seconde zone ». Les villages bédouins, quand ils sont reconnus, ne bénéficient pas des mêmes infrastructures que les autres (routes, eau, électricité, écoles, etc.) et quand ils sont considérés comme illégaux, ils subissent des destructions répétées de leurs maisons et de leurs cultures. Les Bédouins ne peuvent plus assurer la survie de leur bétail, ils sont ainsi peu à peu privés de toutes leurs ressources pour les obliger à abandonner leurs terres que convoitent les autorités. Le film est soutenu par la Ligue des Droits de l'Homme.
L'histoire :
Kamel, un jeune Bédouin, travaille comme agent de sécuritéà la gare routière de Be'er Sheva. Il habite un petit village non reconnu, perdu au beau milieu du désert. Son frère Khaled, chef du village, travaille dans la construction et est mariéà Nadia. La relation entre les deux frères est compliquée, Khaled n'approuvant pas le métier de Kamel. Quand arrive l'ordre de démolition du village, Khaled quitte son emploi et décide de rester au village, de le barricader dans l'idée de repousser les autorités qui viendront les déloger. Kamel, quant à lui, continue d'aller travailler. Il va tenter de trouver une solution qui ne fonctionnera pas : même s'il permet d'éviter un attentat à la bombe, un Bédouin ne mérite pas une attention de plus de quelques minutes… De même, les clôtures de Khaled seront bien inutiles.