Des pourparlers séparés entre Israël et le Hamas palestinien ont débuté, lundi 26 novembre, au Caire, sous la médiation de l'Egypte pour finaliser les dispositions de l'accord de cessez-le-feu du 21 novembre dans la bande de Gaza. Cet accord a permis de mettre fin à huit jours de bombardements israéliens et de tirs de roquette palestiniens, qui ont coûté la vie à cent soixante-sept Palestiniens et à six Israéliens et ont failli déboucher sur une offensive terrestre de Tsahal à Gaza.
Un responsable égyptien a précisé que ces discussions porteraient sur les exigences palestiniennes visant à ouvrir de nouveaux points de passage entre Israël et l'enclave côtière, qui fait l'objet depuis six ans d'un blocus israélien. Le texte de la trêve stipule néanmoins que les questions telles que l'accès aux frontières, le libre déplacement des Gazaouis et le transfert des biens et équipements seraient examinés "dans les vingt-quatre heures suivantes".
Samedi, un important responsable du Hamas, Mahmoud Al-Zahar, avait dit à la presse que son mouvement, au pouvoir à Gaza depuis près de sept ans, souhaitait la réouverture des quatre points permettant jadis le transfert à Gaza de produits transitant par Israël. Un seul est opérationnel aujourd'hui tandis qu'un deuxième est réservé au passage au compte-gouttes de Palestiniens et d'étrangers autorisés à entrer à Gaza et à en sortir.
Le responsable égyptien a ajouté que son gouvernement demanderait aux deux camps de consolider l'accord de cessez-le-feu. Vendredi, Tsahal a tué par balle un Palestinien qui se serait apparemment approché de trop près du secteur frontalier.
Publié par Le Monde