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Le PMRS en appelle à la communauté internationale pour les gens de Gaza

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Au vu des der­niers bom­bar­de­ments israé­liens de grande ampleur sur la bande de Gaza assiégée, le Secours médical pales­tinien appelle les ins­ti­tu­tions inter­na­tio­nales non gou­ver­ne­men­tales, de même que la société civile à tous niveaux, à agir immé­dia­tement pour faire pression sur Israël afin qu'il mette fin à l'attaque contre la popu­lation de Gaza et à allouer de l'assistance et du secours d'urgence aux 1.600000 per­sonnes qui vivent dans la bande de Gaza.

La bande de Gaza, avec ses 1600000 habi­tants, est la région la plus den­sément peuplée du monde. Avec tant de gens qui vivent tel­lement entassés, l'excuse israé­lienne qu'ils pro­cèdent à des frappes ciblées et chi­rur­gi­cales sur des cibles mili­taires est com­plè­tement irréaliste.

“La situation est très dif­ficile,“ selon Abdil Hadi Abu Khousa, l'un des res­pon­sables du PMRS (Secours médical pales­tinien, Pales­tinian medical relief Society) “Il y a un nouveau bom­bar­dement toutes les 5 ou 10 minutes. Nous ne savons pas oùça tombera ni d'oùça viendra. Les rues qui sont d'habitude très animées sont com­plè­tement vides”. Le ministère de la santéà Gaza signale des pénuries très graves pour 165 médi­ca­ments de dif­fé­rentes sortes, que l'on constate aussi dans toutes les cli­niques du PMRS sur l'ensemble de la bande de Gaza. “ En ce moment, il est rela­ti­vement facile de gérer le nombre des blessés mais s'ils conti­nuent à ce rythme nos hôpitaux vont rapi­dement atteindre leur capacité maximale ”, déclare le Dr Ayid Yaghi, directeur du PMRSà Gaza.

La capacité des ONG inter­na­tio­nales en général, et du PMRS en par­ti­culier, de réagir et répondre à des crises huma­ni­taires désas­treuses, telles que celle que subit Gaza , est actuel­lement limitée par un manque de finan­cement, à son plus bas niveau annuel, dûà la dimi­nution des contri­bu­tions finan­cières des dona­teurs inter­na­tionaux et aux coupes bud­gé­taires causées par la crise écono­mique mon­diale, ce qui pose de très sérieux pro­blèmes pour les réponses d'urgence.

Les porte-​​parole de l'armée israé­lienne annoncent que les frappes des der­nières 24 heures ne sont que le début d'une opé­ration mili­taire plus vaste dont le nom de code est Pillar of Defense. “Toutes les options sont sur la table,” a déclaré le porte-​​parole prin­cipal de l'armée, le général de brigade Yoav Mor­dechai, tandis qu'un tweet simultané du porte-​​parole de l'armée israé­lienne affirmait que, si néces­saire, l'armée israé­lienne [était] prête à lancer une opé­ration ter­restre à Gaza.”

“Si l'opération israé­lienne est vraiment le début de cette offensive, la situation huma­ni­taire et sani­taire, déjà très fragile dans la bande de Gaza, va cer­tai­nement se dété­riorer et devenir dan­ge­reuse ” selon Mah­moued Bri­gheth Directeur Général du PMRS. La fai­blesse du système de santéà Gaza, réduit à peu de chose, et l'incapacité des ONG inter­na­tio­nales d'apporter de l'aide dans les secours d'urgence exa­cerbent davantage encore cette situation.

Aussi, le Secours médical appelle tous les dona­teurs à donner de l'argent et du matériel médical pour assurer l'important travail de secours d'urgence dans la bande de Gaza, le plus vite possible.

traduction : CL, Afps


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