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Le chef du Hamas ne représentera pas sa candidature à la tête du mouvement

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Khaled Mechaal, le chef en exil du Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, ne se repré­sentera pas aux pro­chaines élec­tions, a annoncé, samedi 21 janvier, le mou­vement isla­mique pales­tinien, ouvrant la voie à une lutte pour sa suc­cession [1]

Le Hamas confirme ainsi des infor­ma­tions qui cir­cu­laient ces der­niers jours dans la presse sur la volonté de Khaled Mechaal de ne pas rester à la tête du mou­vement qu'il dirige depuis 2004, alors que son autorité est contestée par des diri­geants du Hamas à Gaza, notamment sur la question de la récon­ci­liation avec le Fatah du pré­sident Mahmoud Abbas. Selon des sources du Hamas, les élec­tions à la direction du bureau poli­tique, une pro­cédure secrète, devraient se tenir en juillet ou en août.

Long­temps considéré comme un radical au sein du Hamas en raison de ses liens avec la Syrie et l'Iran, Khaled Mechaal a opéré un rap­pro­chement avec le Fatah, qui s'est traduit par un accord de récon­ci­liation en avril, consi­dérant que les bou­le­ver­se­ments régionaux obli­geaient les Pales­ti­niens à l'unité. Ses récentes prises de position dans cette optique, en faveur d'une « résis­tance popu­laire paci­fique » ou lorsqu'il s'est dit prêt à « donner une chance » aux négo­cia­tions avec Israël, récusées par le Hamas, ont suscité la contes­tation, en par­ti­culier parmi les diri­geants du mou­vement à Gaza, jusqu'alors pré­sentés comme plus prag­ma­tiques. Des res­pon­sables du Fatah ont imputé le blocage de la récon­ci­liation aux dis­sen­sions entre Khaled Mechaal et des diri­geants du mou­vement à Gaza.


[1] voir aussi Jean-​​​​Daniel Ruch sur L'orient le Jour : Qui suc­cèdera à Khaled Mechaal ?

Le chef en exil du mou­vement isla­miste pales­tinien Hamas, Khaled Mechaal, ne se repré­sentera pas, a annoncé samedi le Hamas, ouvrant la voie à une lutte pour sa suc­cession. "Khaled Mechaal, chef du bureau poli­tique, a fait part au Conseil consul­tatif du Hamas de son souhait de ne pas être can­didat à la direction du mou­vement à l'avenir", a indiqué le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza, dans un communiqué.

Les diri­geants du Hamas ont demandé à M. Mechaal de "revenir" sur sa décision et de laisser cette question au "Conseil consul­tatif en fonction de l'intérêt supé­rieur du mou­vement", estimant qu'il ne s'agissait "pas d'une "affaire purement per­son­nelle", selon le com­mu­niqué. Le bureau poli­tique, prin­cipal organe de décision du Hamas, est élu secrè­tement par le Conseil consul­tatif, ins­tance plus large qui regroupe les prin­cipaux cadres du mouvement.

M. Mechaal, qui s'est exilé en Syrie pour pré­venir tout risque d'attentat contre lui, ses pré­dé­ces­seurs à la tête du mou­vement ayant été assas­sinés par Israël, conti­nuera à tra­vailler au sein du Hamas "au service de son peuple, sa cause, son mou­vement et la cause de la nation", selon le texte.

Le Hamas confirme ainsi des infor­ma­tions qui cir­cu­laient ces der­niers jours dans la presse sur la volonté de M. Mechaal de ne pas rester à la tête du mou­vement qu'il dirige depuis 2004.

Selon des sources du parti, les pro­chaines élec­tions à la direction du bureau poli­tique devraient se tenir en juillet ou en août. Parmi les pos­sibles can­didats à la suc­cession de M. Mechaal, 55 ans, figurent son bras droit Moussa Abou Marzouk, également en exil, le chef du gou­ver­nement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, et Mahmoud Zahar, un des plus influents diri­geants du mou­vement à Gaza, a-​​​​t-​​​​on précisé de mêmes sources.

Long­temps considéré comme un radical au sein du Hamas en raison de ses liens avec la Syrie et l'Iran, Khaled Mechaal a opéré un rap­pro­chement avec le Fateh, qui s'est traduit par un accord de récon­ci­liation en avril, consi­dérant que les bou­le­ver­se­ments régionaux obli­geaient les Pales­ti­niens à l'unité. Ses récentes prises de position dans cette optique, en faveur d'une "résis­tance popu­laire paci­fique" ou lorsqu'il s'est dit prêt à "donner une chance" aux négo­cia­tions avec Israël, récusées par le Hamas, ont suscité la contes­tation, en par­ti­culier parmi les diri­geants du mou­vement à Gaza, jusqu'alors pré­sentés comme plus pragmatiques.

Des res­pon­sables du Fateh ont imputé le blocage de la récon­ci­liation aux dis­sen­sions entre Khaled Mechaal et des diri­geants du mou­vement à Gaza. "Nous savons qu'il y a des forces au Hamas à Gaza qui ne veulent ni la récon­ci­liation ni renoncer à leur empire, leur argent ou leur influence", a déclaré la semaine der­nière à la radio offi­cielle Voix de la Palestine le secré­taire général du Conseil révo­lu­tion­naire du Fateh, Amine Maqboul. "Par consé­quent, il y a une véri­table menace sur la récon­ci­liation si la direction en exil du Hamas ne com­mence pas à faire pression sur ceux de l'intérieur pour changer la situation à Gaza et insister sur la culture d'unité nationale et de récon­ci­liation", a-​​​​t-​​​​il affirmé.

De leur côté, M. Mechaal et plu­sieurs res­pon­sables du Hamas avaient affirmé mer­credi "l'importance que l'Europe soit ouverte à leur mou­vement et renonce à son parti pris en faveur d'une partie pales­ti­nienne au détriment d'une autre", en réfé­rence au Fateh, lors d'une ren­contre au Caire avec l'envoyé spécial suisse au Proche-​​​​Orient . http://​www​.lorient​lejour​.com/​c​atego…

22 janvier 2012

http://www.la-croix.com/Actualite/S...

ajout de note : CL, Afps


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