- Des soldats israéliens arrêtent un manifestant protestant contre une colonie juive, près de Ramallah, le 6 décembre dernier. REUTERS/Mohamad Torokman
Les fameuses « lignes directrices » de l'Union européenne pour Israël entrent en vigueur ce mercredi 1er janvier. Désormais, les entités israéliennes basées dans les territoires palestiniens ou qui ont des liens avec eux seront exclues des programmes d'aides européens. Une façon pour Bruxelles de condamner l'occupation des territoires palestiniens et les colonies.
Avec notre correspondante à Jérusalem, Murielle Paradon
Désormais, si une entreprise israélienne, une institution publique ou une association veut bénéficier d'un prêt ou d'une subvention de l'Union européenne, elle devra remplir certains critères.
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Cette entité, quelle qu'elle soit, devra être basée en Israël, et non dans les territoires occupés, c'est-à-dire la Cisjordanie, Gaza, Jérusalem-Est ou le plateau du Golan. Et, si elle se trouve sur le sol israélien, elle ne devra pas non plus avoir d'activités dans ces territoires. Ainsi, une association basée à Tel-Aviv, donc en Israël, mais qui aurait un programme à financer en Cisjordanie, ne pourra bénéficier d'aucune subvention.
Le commerce sorti du champs de ces Lignes directrices
Il y a des exceptions. Si ce programme vise, par exemple, à promouvoir le processus de paix dans les colonies, un financement européen sera possible. Ces « lignes directrices » européennes ont pour but de dénoncer les activités israéliennes dans les territoires occupés. Elles ne concernent cependant que l'attribution des aides, en aucun cas le commerce. Ainsi, les biens produits dans les colonies, comme le vin, pourront continuer àêtre exportés vers l'Europe.
Lignes directrices de l'UE - Territoires palestiniens occupés publié par RFI.fr